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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/85

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KATHOPANISHAD

l’Homme ; Il embrasse tout et dépasse de beaucoup le pouvoir d’analyse. S’il Le connait, le mortel est libre, il entre dans l’immortalité.

9. Sa forme n’apparaît pas dans le champ de la vision, aucun homme avec ses yeux ne Le contemple. C’est par le mental, par la maîtrise du mental dans le cœur, qu’il est révélé. Ceux qui connaissent Cela deviennent immortels.

10. Lorsque les cinq connaisseurs, avec le mental, sont apaisés et que la raison ne se meut plus, on nomme cet état l’état supérieur.

11. On appelle Yoga, cette ferme maîtrise des sens ; l’homme est vigilant alors, car Yoga va et vient.

12. Puisqu’Il ne peut être acquis ni par la parole, ni par le mental, ni par la vue, par qui sera-t-il atteint, sinon par celui qui dit : « Il est »[1].

13. Non seulement il doit être réalisé comme « Il est », mais aussi dans l’exacte

  1. C’est-à-dire qu’au début de Yoga, l’homme doit posséder la foi (Shraddhâ).