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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/86

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NEUF UPANISHADS

vérité des deux[1]. Ce n’est que lorsqu’il a été réalisé d’abord comme « Il est » que la réelle vérité sourit.

14. Lorsque tous les désirs attardés dans son cœur sont expulsés, alors le mortel devient immortel ; ici-bas il acquiert en vérité Brahman.

15. Lorsque tous les nœuds du cœur sont dénoués ici-bas, le mortel devient immortel. Tel est l’enseignement.

16. Du cœur, partent cent canaux et un. Par le centre de la tête passe le cent-unième. Par lui, s’élevant, on atteint à l’immortalité ; les autres, qui vont dans toutes les directions, servent à quitter (le corps)[2].

17. L’Homme, de la grandeur d’un pouce, le Soi intime, réside éternellement au cœur de tout ce qui naît ; de son propre corps, on doit L’extraire avec patience, comme l’herbe de sa gaine. Impérissable et pur, l’homme doit Le connaître,

  1. C’est-à-dire « Il est » et « Il n’est pas », asti et nâsti, sat et asat, les aspects non-manifesté et manifesté de Brahman.
  2. Comp. Prashnopanishad, III, 6, suiv.