Page:Nichault - Laure d Estell.djvu/30

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de son amitié ; mais ayant appris qu’une de ses parentes était dans l’infortune, j’ai cru devoir les lui remettre. C’est elle qui m’a chargée de les publier. J’aurais mieux fait, sans doute, d’en laisser le soin à une personne plus en état que moi de corriger les fautes de cet ouvrage, et le public ne me tiendra pas compte du motif qui m’a portée à m’acquitter seule d’un devoir que l’amitié pouvait me prescrire, mais dont la raison suffisait pour m’affranchir. N’importe, je prendrai pour moi les critiques, et laisserai à l’auteur le succès qu’il plaira au lecteur de lui accorder. Puisse ma part ne pas excéder la sienne !