Page:Nichault - Le Marquis de pomenars.djvu/52

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LE MARQUIS.

Je vous comprends, madame. (À part.) Traître de Pomenars ! Ceci mérite bien une petite vengeance.

Mme D’ANGERVAL.

L’aventure le surprend ; et je crois qu’il gardera le secret de celle-ci.


SCÈNE XV.


Le marquis de SÉVIGNÉ, SAINT-CLAIR, Mme D’ANGERVAL, MÉRIDEC, Mme de SÉVIGNÉ, Le marquis de POMENARS.
(Méridec et Saint-Clair arrivent par la porte du fond du théâtre, au même instant que madame de Sévigné et Pomenars sortent du cabinet.)


LE MARQUIS, à part.

Fort bien, j’aperçois le sénéchal. (Haut, en allant au-devant de Pomenars.) Eh ! bonjour, mon cher Pomenars.

TOUS, avec surprise.

M. de Pomenars !

Mme DE SÉVIGNÉ.

Oh ciel ! mon fils…

POMENARS, à Méridec.

Oui, monsieur, c’est lui-même ; c’est lui qui, forcé de s’arrêter ici, et de céder à vos instances, s’est vu dans la nécessité de vous cacher son nom.

MÉRIDEC.

Ah monsieur ! à quelle affreuse alternative me réduit votre imprudence !