gerais, j’appelai Suzette, et lui recommandai de joindre ma lettre à celles que l’on apporterait de Clarencey, bien sûre qu’Edmond en recevrait dans la journée.
Suzette m’apprit que madame la baronne de Ravenay venait d’arriver, et qu’on avait donné l’ordre de lui préparer un appartement auprès de celui qu’occupait déjà M. de Clarencey.
— Il paraît que la baronne doit passer plusieurs jours ici, ajouta Suzette ; j’ai entendu M. le comte lui dire, lorsqu’il a été au-devant d’elle, qu’il était nécessaire, pour plusieurs raisons, que M. de Clarencey n’habitât point chez lui de quelque temps. J’imagine que l’état de M. de Frémur est la cause de cette précaution, car on le dit fort mal.
— Et M. de Clarencey ? interrompis-je.
— Il prétend ne plus souffrir depuis que son sang est arrêté, et se dispose à descendre pour l’heure du dîner.
Cet avis changea la résolution que j’avais prise de ne pas sortir de mon appartement de la journée ; je fis ma toilette pour me rendre dans le salon, et Suzette