Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/125

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dîner, et qu’elle t’aidera de bon cœur à raccommoder nos hardes ?

— Sois tranquille, répliquait madame Glaudin. Phrosine aimera toujours ses parents : elle a un petit cœur trop gentil pour jamais nous abandonner. Va, laissons-la jouir de la vie, pendant qu’elle est enfant : elle connaîtra assez tôt la peine ; c’est toujours autant dépassé. Et puis, qu’est-ce qui sait ? madame de Mézenge est généreuse ; quand elle l’aura gardée long-temps pour amuser sa petite, elle pensera peut-être à lui faire un sort. Ce n’est pas la première fois que