Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/250

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je prends ; mais j’ai été bien malheureux, et vous m’avez promis de m’en récompenser. Eh bien, je ne peux pas être heureux, moi, quand ces enfants-là pleurent ; pardonnez-leur une petite farce qu’ils ne recommenceront jamais, j’en réponds bien ; car j’ai failli en crever de chagrin ; et ils ont trop bon coeur pour vouloir faire tant de mal à personne.

— Non, disait M. de Berville en s’efforçant de surmonter son émotion, un pareil trait demande un châtiment.

— Et croyez-vous donc, Monsieur, qu’ils ne sont pas assez