Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/53

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— Mais avec ta voisine…, cette pauvre femme…, tu sais bien…

Et en disant ces mots, la peur d’être grondée faisait balbutier Albine : car elle venait d’apercevoir la mère et les enfants à la porte de sa nourrice. Bientôt la chambre fut envahie par la pauvre famille et tous les paysans du village, qui voulaient voir la petite fille si bienfaisante et lui donner des bénédictions.

— À qui donc en ont-ils, demandait la gouvernante à la nourrice, et qu’est-ce qu’ils veulent à cette enfant ?

— Quoi ! vous ne devinez pas ? répondait-elle. C’est Albine qui