Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aura fait comme sa mère, qui aura donné de l’argent à ces braves gens, si malheureux.


— Ah ! je l’en défie, dit la gouvernante : car elle a si bien jeté le sien par la fenêtre, qu’il ne lui reste pas un liard, et qu’elle ne peut pas en emprunter, madame ayant déclaré qu’elle renverrait la première personne qui lui en prêterait. C’est que, voyez-vous c’était une ruine.

Pendant ce temps la pauvre femme racontait l’heureuse surprise qu’elle venait d’éprouver, et montrait les quarante francs à la nourrice avant de les remettre aux huissiers.