Page:Nicolas Roland, Guide spirituel et fondateur.pdf/345

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Pour les leçons de la conduite et du syllabaire et de l’ instruction, on fera de même que le matin.

Une maîtresse ne renverra point ses écolières plus tôt ou plus tard que les autres ; la grande classe sortira la première, ensuite la seconde et ainsi des autres. Les maîtresses conduiront leurs écolières jusqu’à la rue. Elles sortiront deux à deux en silence et on fera en sorte qu’elles s’en retournent chez leurs parents sans s’amuser dans les rues.

Chaque Maîtresse n’aura jamais plus de soixante enfants pour les grandes classes et pour les petites, cinquante au plus ; on ne recevra point d’enfants à l’école qu’elles n’aient six ans, sans une permission particulière de la Supérieure, et on ne les gardera pas passé quinze ans pour les petites écoles.

(p. 112) Les filles qui viennent à midi doivent avoir fait leur première communion ; on n’en recevra point qu’elles ne l’aient faite sans une expresse permission de la Supérieure. Les jours de congés seront les jeudis entiers, s’il n’y a point de fêtes, et les samedis après-midi ; et s’il y a une fête, on ne le donnera que le samedi après-midi, et quand la fête tombera au commencement ou à la fin de la semaine, on prendra le congé le jeudi après-midi au lieu du samedi. La semaine de Pâques et de Pentecôte, on donnera congé le samedi après-midi quand il y aura trois fêtes, et quand il n’y en a que deux, on le le donne le jeudi après-midi au lieu du samedi. On donnera le congé général dans toutes les écoles, tant de la ville que de la campagne à la fin de juillet, pour recommencer au commencement de septembre.

La fête de l’ école sera le jour de Sainte Catherine, auquel jour on fera dire une Messe et les écolières y assisteront. Les Sœurs auront soin de les avertir de faire une offrande de leur cœur au Saint Enfant Jésus, par l’entremise de Sainte Catherine, leur bonne patronne.

Article 3ème.

Les petit offices de l’école.

Pour dresser les petites filles tant à la pratique des vertus qu’au soin du ménage, il est expédient que les maîtresses leur donnent quelques petits offices dans l’école, qu’elle pourra changer de mois en mois, ou de deux mois en deux mois.