’empiciï Il-en est de même de tous les ustensiles des A I. iancieies rx on sent que si la nature produisait des vases ; ’ ’ ». des amphores, des lampes, des tables, des chaises, des » 3 casques, des boucliers, des armures, elle les ferait exactement comme ils ont été faits. Tout au contraire, celui u qui observe maintenant comment presque tout le mbnde s’occupe d’art, d’ État, de religion, de culture —· pour ne È » rien dire avec raison de nos acc vases »— s’apercevra que = - les hommes sont en proie à, une sorte d’arbitraire barbare, à une exagération de l’expression, dont- souffre préciséxnentle génie en formation lorsqu’il voit la vogue dont jouissent son époque des notions aussi bizarres et ’ ·d-es besoins aussi baroques, Delà vient la lourdeur de plomb qui si souvent arrête sa main, d’une i’açon invisible et inexplicable, lorsqu’il veut conduire la charrue, - a tel point que, même ses œuvres les plus hautes, parce qu’elles se sont élevées avec violence, portent forcément, jusqu’à un certain point, l’expression de cette violence.
- Si maintenant Je zms’applique à rassembler les condi- · tions à l’aide desquelles, dans le cas le plus heureux, un philosophe de naissance échappe au danger d’être écra· ~’ Ã i se par les travers des esprits actuels que je viens de dé, crîre ; j’en arrive faire une remarque singulière. Ces conditions sont précisément en partie celles qui, d’une ps’·’ · façon générale, accompagnèrent ·le· développement de É -· Schopenhauer. A vrai dire, il fut aussi soumis à des conditions opposées. Sa mère, vauiteuse ethel esprit, lui ·. fit approcher de près et d’uÀno.— façon terrible ce traverse de l’époque. Mais le caractère lier et librement républi— A ’coin de son père le sauva en quelque sorte de sa mère et ’lë 2 ’ini procure ce dont un philosophe a besoin en premier