Page:Nietzsche - Considérations Inactuelles, II.djvu/196

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à un dialogue aussi grandioseQ Durant la période pré ; eédente, il avît encore conçu l’œuvre d’art d’une§ façon différente ; là aussi, quoique avec une neble réserve, il avait tenu compte de l’eü’et immédiat. L’œuvre, dans son esprit, ne devait être qu’une question posée elle ’ devait provoquer une réponse immédiate. Que de fois.-Wagner voulut venir en aide à ceux auxquels il s’adres’’sait, pour qu’ils comprissent ce qu’il leur demandait, ~, ’de telle S01’te que, pour guider. leur inexpérience et être mieux compris, il se rattachait à des formes, à des, expressions d’art déjà connues. Quand il devait craindre ’de ne pas être compris et de ne pas convaincre lorsqu’il, parlait son propre langage, il avait tenté de convaincre V, et de poser son problème dans une langue qui lui était presque étrangère, mais qui, pour ses auditeurs, semblait plus familière. ’ ·, ’ • n v n

Dés lors, cependant, il ne restait plus menqui pût i’l’e.ngagers à det pareilles considérations. Maintenant il ’ne voulait plus qu’une seule chose : se mettre d’accort « avec lui-même, traduire en action sa pensée su1¥l’essence f I i duim onde, exprimer sa philosophie par le moyendes sons ; ’ tout ce qui restait en lui de préméditation se tournait vers le dernier terme delïentendement. Que celui qui estdi- ’ qi Agne de savoir Ice qui se passait-alors au fond delai-, même, surquo1 1l conférant avec lm, -même dans les saintes t profondeurs de son âme- et ils ne sont pas nombreux ’ceux qui en sont digïnes — qu’il écoute, qu’îl contemple et quï revive dT1·zsla-n’et Iscult, le véritable opiîs ’, ^ metap ysëcum e tout art, œuvre sur uoi re egg Le regard brisé d’ura mourant, lerregard chlirgé deg désirs dêllüleüsemeüt R¤&pà1SêS, ettlrés vers les secrets de < · la de la mort, si de -18.-VlG qui 1’8SPl,8Hdll