art ne s’adresse pas à des nations, mais à des hommes. CGS hommes sorti les hommes de l’avenu·.
’ C’est là la foi qui lui est propre, c’est là sa souffrance s, et son honneur. A quelque tradition qu’1l appartînt, au’ <>un artiste ne reçut Jamais de son génie un don Sl extraordinaire en partage ; personnel si ce n’est lui, n’eut à mê·’ ler un breuvage d’une telle amertume au nectar divin que lm VGISHIÈ l’B¤l-l10uS1aSIne. Ce n’eSt pas, comme on pour-Pëîll le croire, l’artiste méconnu, maltraité, errant en quelque sorte au milieu de son époque qui sut adopter cette a>qn foi our s’en revêtir comme d’une armure our sa dé-’ fense ; m le succès, un lmsuccès auprès de ses contem• pornlns D8 parvinrent soit à ébranler, soit à affirmer
- , : cette foi dans son âme. Qu’elle l’exalte ou le rejette, il
Ifappartient pas à cette génération. Il en Juge lux-même ainsi conformément à son instinct ; et quant à savoir S’il Se trouvera jamais une génération qui soit la sienne, CÈBSÈ quelque chose dont on ne saura1t persuader celui qui ne veut pas y croire. Mais il se pourrait bien que Celnême incrédule se demandàt de quelle nature devrait être une génération dans laquelle Wagner reconnaîtrait son peuple, une génération qui incarnerait tous ceux qui éprouvent une souffrance commune et qui veulent s’e q délivrer par un art communà tous. Scluller, à Vrai (llI’8, 1 était animé de plus de foi et avait plus d’espérance· Il n’ü ’pas demandé quel pourrait être l’aspect d’un avenir, Sl V, t’.l’mstmct de l’art1ste qui prédit cet avenir venait à véri fier sa prédiction, mais 1l a exigé des artistes : <