plus terribles, mais aussi à appeler de ses propres profondeurs
ce qu’il py a de plus noble et dt plus 1’&1’¢··, Q
L’homme de Ggethe n’est pas une pui —mce aussi mes
naçanie ; il est même, dans une cert ao mesure, un »
correctif et un calmant pour amende-rlgereuse excitation
à laquelle se trouve abandonné l’homme de Rousseau.
Gœthe lui-même, avec tout son cœur aimant,
avait été attaché durant sa jeunesse à Févangile de la
nature bienfaisante. Son Faust était l’image la plus
élevée et la plus audacieuse de l’homme à la Rousseau,
du moins dans la mesure où »l’avidité de vivre, , l’inquié·
tude et le désir de cet homme, son commerce avec les dé- s ; »,
mons du cœur pouvaient être représentés poétiquement.
Mais que l’on observe donc ce qui peut sortir de tous ces,
nuages accumulés ! Ce ne sera certainement pas l’éclaîr
de la foudre ! Et ici se- révèle précisément la nouvelle ·
image de l’hom1, ne, de l’homme’selon la formule de ’
Goethe. On pourrait croire que Faust, à travers une vie
partout meneeée, serait conduit, en révolté insatiable et
en libérateur, force négatrice par bonté, génie le plus
essentiel du bouleversement religieux et’démonieque,
en quelque. sorte à lloppesè de son compagnon siprofendément
anti-dénwniaq=œ, bien qu’il ne pût se clébarrasser
de ce compagnon et qu’il det à la fois utiliser- et
mépriser sa méchanceté soeptîque et sa négation — car ’ ’
tel est le sort tragique de tout révolté et de tout libérateur.
Mais onsevtrompe si l’on s’attend àquelque chose de Ã
semblable Ilhemms de Goethe évite ici la rencontre de
Phornme de Rousseamear il déteste tentes qui est violeutr
tent eequâ fait ¢lesboad-s, mais cela ventdire qu’il déteste —toute
aëtâon, Et si »nsi, Fnust, rédempteur du monde, d¤
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