contrainte intérieure, de telle sorte que celui qui n’a pas reçu ledon ou quine sent pas la contrainte possède le même droità être petit que l’autre à être grand. Mai-s être gratifié ou contraint, voilà des paroles méprisables A par quoi l’on s’eH’orce d’échapper à’un avertissement intérieur, voilà des injures à l’adresse de chaclm de ceux qui ont écouté ces avertissements, donc à l’atlresse ’W du ; grand homme. Le grand homme est précisément de V’i·.· ceux qui se laissent le moins gratifier et contraindre. ’ Il-sait aussi bien que le petit homme comment oo peut q.. prendre la vie par son côté facileet combien est mollele. couche où il pourrait s’étendre, s’.il s’avisait de traiter ’ son prochain avec gentillesse et banalité. Toutes les règles de l’humanité ne sont-elles pas faites de telle sorteque les atteintes de la vie, par une perpétuelle distraction des pensées, ne puissent être semties ? Pour’ ’quoi veut-il exactement le contraire, avec une telle j force de sa volonté, veut-il· précisément sentir la vie, ]
- ., ’ce qui »équivaut à souffrir de la vie ? Parce qu’il s’epe-rçoit
qu’on veut le duper au sujet de lui-même et qu’il ’ existe une sorte. d’e-ntente qui consiste à le faire sortir de sa propre caverneQ Alors il se rebiti’e, îl dresse l’oreille et il décide :’ « Je veux continuer cà m’appartenir à moi-même 1 » C’est —·là, une décision terrible et il ne s’en rend compte que peu’à peu. Car maintenant il lui " P faut plonger dans les profondeurs de l’existence, ayant sur.leslèV1’eS une série de questions insolites ; Pourqnoitest-ce que je vis · ? Quelle leçon doit me donner la vie ? Comment suis-je devenu ce que je suis et pourquoi cette condition me faite elle souiïrir y Il se tourmente etil, ~ ;’aperçoit que personne ne se tourmente ainsi, q.u*eu’ ’ ’.