n’y opposaient la plus vive résistance. Il est en sommeÉ, facile de comprendre que le but de l’évolution’se trouve réalisé quand une espèce a atteint sa limite extrême et Ãqu’elle ai réalisé le type intermédiaire qui conduit à une espèce supérieure, et nonpoint lorsque l’espèce présente un nombre considérable d’exemplaires pareils et que ces exemplaires jouissent du plus grand bien-être ou même p qu’ils sont les derniers venus dans laméme catégorie. Ge É büt semble être réalisé tout au contraire par les existences e qui paraissent dispersées au hasard et qui rencontrentçà etilà des conditions favorablesàleur développement. On devrait comprendre tout aussi aisément que Fhumanité, étant capable d’arriver à la conscience de son but, il le ¤ t devoir de rechercher et d’établir ces conditions favorables, nécessaires à la création de grands fhommes rédempte Mais voilà que l’on sou/lève je ne saistrop quelles iii objectionszo. prétend que le but final doit être dans le bonheur de tous ou du plus grand nombre, qu’il l’aut le “ A I chercher dans l’épanouissement des grandes communautés, et si quelqu’un se décide en hâte à sacrifier sa f vieau service d’un État, il y mettrait beaucoup plus. de façons et il réfléchirait à deux fois si ce sacrifice était ’- ·. réclamé non pas par un État, mais par un individu. !] paraît absurde qu’un homme puisseiexister à cause d’un 2 autre homme. Qu’il existe au contraire pour tous les - autres, ou du moins pour le plus grand nombre possible ! à Voilà ce que l’on exige l Mais, braveuhoîmme que tu es, serait-il donc moins absurde de laisser décider le nombre, - ’quand il s’agit de mérite et de val’eu-r’É Carla question se pose ainsi : Comment ta vie, la vie dè*l’individu, - · atteint-elle sa valeur la plus haute, sa signification la
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