poussent, toutes les inventions psychologiques du
christianisme : il veut anéantir, briser, étourdir,
enivrer, il n’y a qu’une chose qu’il ne veut point :
la mesure, et c’est pour cela qu’il est, au sens
le plus profond, barbare, asiatique, sans noblesse,
non-grec.
Être religieux avec avantage. — Il y a des
gens honnêtes et bons commerçants, que la religion galonné comme d’un liseré d’humanité supérieure : ceux-là font très bien d’être religieux, cela
les embellit. — Tous les hommes qui ne s’entendent pas à quelque métier des armes — la parole et la plume étant comprises parmi les armes — sont
serviles : pour de telles gens, la religion chrétienne est fort utile, car la servilité prend alors
l’aspect de vertus chrétiennes et en est étonnamment embellie. — Des gens à qui leur vie journalière apparaît trop vide et monotone deviennent
acilement religieux ; cela est compréhensible et
pardonnable, sauf qu’ils n’ont aucun droit à réclamer de la religiosité de ceux pour qui la vie journalière ne coule pas vide et monotone.
Le chrétien ordinaire. — Si le christianisme avait raison avec ses phrases de Dieu vengeur,