claire et évoquait d’heureuses inspirations, on pensait
que par les émotions les plus fortes on prenait
part aux inspirations et aux impressions les plus
heureuses : et ainsi l’on vénérait les fous, comme
étant les sages et les donneurs d’oracles. Il y a là
à la base un raisonnement faux.
Promesses de la science. — La science moderne
a pour but : aussi peu de douleur que possible,
aussi longue vie que possible — par conséquent
une sorte de félicité éternelle, à la vérité fort modeste
en comparaison des promesses des religions.
Donation défendue. — Il n’y a pas assez d’amour
et de bonté dans le monde, pour avoir le
droit d’en faire encore des donations à des êtres
imaginaires.
Survivance du culte religieux dans la conscience. — L’Église catholique, et avant elle tout culte antique, disposait de tout le domaine de moyens par lesquels l’homme est transporté dans des dispositions extraordinaires et arraché au froid