l’attrayant élément naturel qui donne à l’objet lui-même
sa signification.
Livres qui enseignent à danser. — Il y a des
écrivains qui, parce qu’ils représentent
l’impossible
comme possible et parlent de ce qui est moral et
génial comme si l’un et l’autre n’étaient qu’une
fantaisie, un caprice, provoquent un sentiment de
liberté joyeuse, comme si l’homme se posait sur
la pointe des pieds et, par une joie intérieure, était
absolument obligé de danser.
Idées qui ne sont pas venues à terme. — Tout de même que non seulement l’âge viril, mais aussi la jeunesse et l’enfance, ont un prix en soi et ne sont pas du tout à apprécier seulement comme transitions et passages ; de même aussi les pensées qui ne sont pas venues à terme ont leur prix. Aussi ne faut-il pas tourmenter un poète par un commentaire subtil et se rire de l’incertitude de son horizon, comme si la route qui mène à plus d’idées était encore ouverte. On se tient au seuil : on attend comme au déterrement d’un trésor : c’est comme s’il devait se faire une heureuse trouvaille de pensées profondes. Le poète prélève quelque