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Page:Nietzsche - La Volonté de puissance, t. 2.djvu/112

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Je trouve ailleurs la " cruauté de la nature ", dont on parle tant: la nature est cruelle à l'égard des favoris de la fortune: elle ménage, et protège, et aime les humbles.

En résumé, l'augmentation de la puissance d'une espèce est garantie moins peut-être par la prépondérance de ses favorisés, de ses forts, que par la prépondérance des types moyens et inférieurs... Ces derniers possèdent la grande fécondité et la durée; avec les premiers, le danger augmente, la destruction rapide, la diminution du nombre.


III. La volonté de puissance en tant que morale

La société et l'Etat

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