Aller au contenu

Page:Nina de Villard - Feuillets parisiens, 1885.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
POÉSIES

L’heure douce au baron et douce au paysan,
L’heure enfin…
enguerrand
Il suffit, c’est bien. Allez vous-en.
Quand on a bien mangé, bien bu… je bois encore.
On sent… qu’est-ce qu’on sent ?… Yseult, je vous adore !
Je suis mari… Vous, moine, il faut prier. Et puis…
Allez voir dans mon oratoire si j’y suis.
le moine (à part)
C’est ce que je voulais. Il va dormir. Courage.
Il sort

Scène V.


YSEULT, ENGUERRAND, puis LE MOINE
yseult
Nous sommes seuls, je vais reprendre mon ouvrage.
enguerrand
Yseult ! hum ! ma petite Hortense, viens ici
Un silence
yseult (à part)
Je crois qu’il dort, Seigneur ! Seigneur ! il dort, merci !
Il dort comme un cheval alourdi par l’avoine.
Pst ! pst ! Beau moine, viens.