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Page:Noël - Fin de vie (notes et souvenirs).djvu/133

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lui à déchirer et à flétrir le livre des vengeances insensées. Elle était donc à reprendre, en l’élargissant, l’œuvre de Tolérance.

Le protestantisme n’aurait-il pas été l’une des grandes fautes et l’un des plus grands malheurs de l’humanité ? Ou bien, ces sentiments de haine, d’inclémence éternelle (comme celle de Jéhovah) seraient-ils l’apanage inséparable de notre triste espèce ? Cela rangerait l’homme au-dessous de toute l’animalité.

Les lions, les tigres, les crocodiles ne pourraient sans horreur entendre le chant de nos psaumes.

Voici cependant les événements dont nous entretiennent les journaux :

En Belgique, 200 ouvriers écrasés, brûlés dans une mine ;

En Italie, le Gouvernement obéré passe pour faire de la fausse monnaie ;

En Angleterre, 400,000 ouvriers mineurs en grève, comme ils l’avaient promis.

En France, petits essais de dynamite en plein Paris.

De plus en plus, préparatifs d’agitation universelle.