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Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/102

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LA RAILLERIE


Autrefois puérilement
Tu menais ton cœur et ta vie,
Chaque journée était suivie
D’un repos paisible et clément.

Le matin tu filais la laine,
Tu couvrais d’odeur tes cheveux,
Et puis tu finissais tes jeux
Au bord des eaux de la fontaine.