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Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/144

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MON CŒUR JE N’AI PEUR QUE DE VOUS


Mon cœur je n’ai peur que de vous,
Tout le reste est moins effroyable,
La Mort, ses flèches et son sable
Font moins mal que le cœur jaloux.

Le vaisseau qui roule et qui sombre
En respirant l’étouffement,
Descend d’un moins lourd mouvement
Que l’espoir au creux du cœur sombre.