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Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/146

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La paix, l’orgueil, la vanité,
Le soleil et la lune obscure
Ne rempliraient pas la blessure
Du cœur où l’amour a été.

— Ô cœur constant, ô cœur fugace,
Qui rêves d’abris et d’espace
De cimes et de vallons verts,
Voulant, toujours les mêmes choses,
Mais les désirant au travers
De tout le vivant univers,
Prends ces roses, toutes ces roses…