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Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/180

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VOUS QUE JAMAIS RIEN NE DÉLIE


Vous que jamais rien ne délie,
Ô ma pauvre âme dans mon corps,
Pourrez-vous, ma mélancolie,
Ayant bu le vin et la lie,
Connaître la bonne folie
De l’éternel repos des morts,