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L’ANNÉE
Déjà l’été, déjà l’évanouissement
De l’effort, du travail, du vouloir grave et mâle,
Et le retour, avec la menthe et le piment,
De toute la suave exigence animale.
Ainsi on était simple, on était calme et bon,
On écrivait le soir au clair des lampes jaunes,
Les maisons crépitaient de bois et de charbon,
On avait oublié la dryade et le faune.