Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/88

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Sens-tu comme il est vif, sage, divin et beau,
Le fruit gonflé du suc auguste de la terre,
Et sache, comme moi, honorer le mystère
De la chair tendre éclose à l’entour du noyau.

— Et puis, regarde-le, sous ses filets de toiles,
S’éveiller et verdir le merveilleux raisin
En qui dort le plaisir en plus nombreux essaim
Que ne dansent, la nuit, de désirs aux étoiles…