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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/109

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXVIII


Univers, je t’ai regardé
D’un œil qui loue et qui défie.
J’ai perdu, car tes coups de dés
Ont frappé et vaincu ma vie.
— Mais ce qui fut reste existant :
J’ai fait lutter d’un cœur constant
Ma force avec l’onde et ses voiles,
Mes désirs avec tes printemps,
Et mes yeux avec tes étoiles !