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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/120

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121
L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXVI


J’ai regardé d’un œil content,
Et confiant, et toujours sage,
Jadis, les mouvants paysages
Que fait, dans ses jeux hésitants,
Le vol emmêlé des nuages.
— Et je songe qu’en résistant
Au malheur dont le poids m’oppresse,
J’aurais encor la calme ivresse
Que me refuse un mal constant.

— Pouvoir reculer dans le temps !