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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/13

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

III


Chaque jour j’entends qu’en silence
Se détache insensiblement
De mon être quelque élément
Dont se composait ma puissance.

Chaque heure dérobe à mon sort
Un peu du radieux mystère
Que mon orgueil n’a pas su taire,
Et qui fit mon nombreux essor !