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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/14

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR


Je sens, à toutes les minutes,
S’élancer de mon cœur secret
L’agile joueuse de flûte
Dont le mouvement t’enivrait,

Et, tandis que sur l’humble rive
Je semble retenue encor,
Je cours, frustrant les cœurs qui vivent,
Vers l’allégresse de la mort !