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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/139

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

Que veux-tu que la gloire soit,
Si ce n’est l’image de soi
Dans l’âme que l’on a choisie ?
L’offrande de la poésie,
Je la faisais à ton regard.
Ce n’était que dans ta prunelle
Que j’étais juste et naturelle.
Désormais sans vœux, sans égards,
Je suis cette errante hirondelle
Dont on voit sur l’azur hagard
Se déchirer les noirs coups d’ailes…