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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/160

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

Je reprends dans tes mains, je reprends dans ton âme
Ces mots aussi puissants que le pain et le sel,
Et que la mort autant que le plaisir réclame :
Qu’est-ce que tout cela qui n’est pas éternel ?