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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/162

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR


Quels sont les sombres gens, asservis et sans âme,
Qui t’ont impudemment soulevé de ton lit ?
— Départ de la maison, suprême offense, oubli
Qui commence au chevet et pour toujours se trame !

— Je sais que le tombeau n’est plus rien. Je le sais.
Et cependant je meurs, pendant les nuits de neige,
De ce froid souterrain et rampant qui t’assiège,
Et qui détruit sans fin le cœur que j’embrasais…