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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/93

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LIX


Ô printemps, jeune passion
Fraîcheur des vents, de la lumière,
Souterraine exaltation,
J'entends ta païenne prière !

Les oiseaux, dont le chant renaît,
Et transperce le clair espace,
Jettent des cris brefs et vivaces
Comme des quatrains japonais.