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LA DOMINATION

années ; mais je ne puis. Voilà mes torts. L’affreuse lettre que le vicomte de Valmont fit parvenir à la présidente de Tourvel, et où, après chaque aveu de rupture, de lassitude, de dégoût, revient l’impitoyable : « Ce n’est pas ma faute », est une juste étude de physiologie. Il est atroce qu’elle soit parvenue à la présidente de Tourvel, qui en mourut, mais toute la faiblesse involontaire de l’homme y est raisonnablement confessée…

Et Martin renonçait à le vouloir, guérir.

« Le temps, pensait-il, peut seul modifier ce caractère… »