Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/177

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29 octobre.

Je veux penser, je ne peux pas ; je suis fatiguée et pleine d’ombre ; la douleur c’est une grande lassitude… Je ne sais rien. Je voudrais que quelqu’un d’indifférent vienne et dise : « Voilà, faites ceci, et faites ceci… »

30 octobre.

Non, Julien, je ne partirai pas avec vous. C’est mort, mon bonheur, ma vie ; ce serait mort, votre amour.

Sous le soleil, errante, libre, logée chez vous, une religieuse c’est un fantôme qui