Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/81

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

laine, nous nous taisions et cet éventail remuait…

Ricordo del lago di Como ! Ces mots ont empli de surprise mes oreilles.

J’imaginais un espace d’azur, un amollissement, une longue enfance, une eau calme et glissante, enfin tout un pays qui est comme un oreiller du soir où l’on pleure, où l’on chuchote mystérieusement.

J’essaye de me rappeler… C’était une tristesse — je ne sais comment dire — mélodieuse.

7 août.

Mon Dieu, vous qui nous voyez, pourquoi ne sommes-nous pas pareilles un