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LES EAUX DE DAMAS

Qui luit comme des yeux, des roses, des pastilles,
Et les bras étendus, les regards engourdis,
Me sentant devenir moi-même un paradis,
Emplissant le beau ciel de molles cantilènes,
Laissant l’onde envahir mes songes assourdis,
J’aurais fait de ma vie, au chant de ces fontaines,
Un pétale arraché, que des sources entraînent
Vers les azurs secrets et les divins midis…