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LES TOURMENTS DE L’ÉTÉ

Vers quelque douce véranda
Que protège un store de paille,
Vert comme un nouveau réséda,
Que là je trouve un enfant tendre,
Un ami triste comme moi,
Auprès de qui j’irai m’étendre
Et jeter mon divin émoi ;
Et les bras mêlés sur la table
Où luira le traînant soleil,
Dans un sanglot inexplicable
Nous aurons un plaisir pareil…