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PLUIE PRINTANIÈRE
Les duveteux parfums que la chaleur exploite
S’élargissent, rêveurs et moites.
L’odeur d’un lierre ombreux, par la brise surpris,
S’envole comme une perdrix.
Toute la matinée, exultante, odorante,
À la gaîté de l’eau courante.
Vent bleu, jardin, soleil, cri d’oiseau délirant.
J’absorbe tout en respirant !