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Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/207

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UNE GRECQUE AUX YEUX ALLONGÉS…



Une Grecque aux yeux allongés
Soupire aux Eaux-Douces d’Asie.
C’est de cette aïeule que j’ai
Reçu les pleurs de poésie !

Une autre, reine au front distant,
Brodait ou jouait de la harpe
Sous un cyprès ; et sur l’étang
Elle jetait des fleurs aux carpes ;

Elle dotait d’icones d’or
Ses innombrables monastères :
J’ai puisé dans ce tendre corps
L’animation solitaire.