Aller au contenu

Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
277
FERME TES NOBLES YEUX…

— Tant votre double antenne allait puiser sa flamme
Au cœur le plus doté de sens universel, —
Poudrez-vous que le temps, comme un nuage, entame
Votre astre éblouissant, songeur et sensuel ?
Évitez cet affront, doux honneur du visage !
Fermez-vous simplement, fortement, à jamais,
Rejoignez, beaux yeux verts, tous les défunts feuillages,
Vous qui ne pourriez pas, au divin mois de mai,
Opposer humblement un regard chargé d’âge !