Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/344

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
336
SI NOUS VIVIONS UN JOUR…


La lune, allègre et ronde, et les astres près d’elle,
Je les verrais, penchés sur nous, et s’étonner
Que mon cœur ébloui, qui pour eux était né,
Ne leur soit pas resté fidèle !

— Et tout cela, mon Dieu ! parce qu’en mon exil
Terrestre, au bord d’un lac que les mouettes paissent
Le turbulent destin a tissé fil à fil
Mon délire avec ta tristesse !