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Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/148

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À PALERME, AU JARDIN TASCA…


J’ai connu la beauté plénière,
Le pacifique et noble éclat
De la vaste et pure lumière,
À Palerme, au jardin Tasca.

Je me souviens du matin calme
Où j’entrais, fendant la chaleur,
Dans ce paradis, sous les palmes,
Où l’ombre est faite par des fleurs.

L’heure ne marquait pas sa course
Sur le lisse cadran des cieux,
Où le lourd soleil spacieux
Fait bouillonner ses blanches sources.