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Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/163

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l’auberge d’agrigente


Il n’est des saisons et des heures
Qu’au frais pays où l’on est né,
Quand sur le bord de nos demeures
Chaque mois bondit, étonné.

Cette pesante somnolence,
Ce chaud éclat palermitain
Repoussent avec indolence
Mon cœur plaintif et mon destin ;

Si je meurs ici, qu’on m’emporte
Près de la Seine au ciel léger,
J’aurai peur de n’être pas morte
Si je dors sous des orangers…