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Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/246

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Ceux-là ne sauront voir, à ton balcon fameux,
Que la Marseillaise endormie ;
— Moi j’ai vu le soleil, de son égide en feu,
Empourprer ta feinte accalmie.

Les autres ne verront que ce grand champ des morts,
Où le Destin s’assied, hésite,
Et contemple le temps assoupi sur les corps…
— Moi j’ai vu ce qui ressuscite !