Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/282

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Déjà mon temps décline, et le vent dans les palmes
Ne répand plus pour moi son parfum vaste, amer.
Peut-être vais-je atteindre, ayant de tout souffert,
La région sereine où la douleur est calme ;

Et je vous remercie, orage, ardeur, souffrance,
Et vous, déception au jeu continuel,
De m’avoir accordé la sombre indifférence
Qui prépare le corps au repos éternel…