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on ne peut rien vouloir…


— Ces soleils exaltés, ces œillets, ces cantiques,
Ces accablants bonheurs, ces éclairs dans la nuit,
Désormais dormiront dans mon cœur léthargique
Qui veut se repentir autant qu’il vous a nui ;

Allez vers votre simple et calme destinée ;
Et comme la lueur d’un phare diligent
Suit longtemps sur la mer les barques étonnées,
Je verserai sur vous ma lumière d’argent…